Une délégation chinoise, présidée par le vice-Premier ministre du pays, s'est rendue en Grande-Bretagne pour développer les investissements chinois dans les infrastructures britanniques.
Lors d'une rencontre avec cette délégation chinoise, la Première ministre britannique, Theresa May, et le ministre des Finances de ce pays, Philip Hammond, ont promis de maintenir cet âge d'or des relations sino-britanniques.
"Après le Brexit, Londres accueille chaleureusement de faire du commerce avec Pékin", a souligné Philip Hammond.
Selon Hammond, la Chine reste la deuxième puissance économique mondiale et les exportations britanniques vers la Chine ont récemment grimpé. Aux dires du ministre britannique, la Grande-Bretagne est un pays où les Chinois pourront investir de plus en plus.
La Grande-Bretagne, la Chine et la France s'étaient mises d'accord pour collaborer dans la construction d'une centrale nucléaire, mais lorsque Mme Theresa May a pris les rênes du pouvoir en juillet dernier, elle a souligné que pour des raisons sécuritaires, les investisseurs étrangers ne pourront pas investir dans le secteur nucléaire en Grande-Bretagne.
Mme la Première ministre n'a pas manqué de suspendre l'accord conclu en 2015 entre Londres, Paris et Pékin, une décision qui s'est heurtée à une réaction amère des Chinois. Mais Mme May a de nouveau donné son feu vert à l'investissement des Chinois dans d'autres secteurs.