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Nucléaire iranien: Plan d’action historique salué par l’AIEA

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Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano a présenté un document précisant les engagements remplis par Téhéran dans le cadre de son programme nucléaire, le 9 novembre 2016.

Yukiya Amano, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargé d’enquêter sur le programme nucléaire iranien, s’est félicité du respect de l’Iran à ses engagements en vertu de l’accord nucléaire historique.

Dans son rapport, il met l’accent sur le fait que l’Iran a bien mis en œuvre les dispositions du Plan d’action global commun de 2015. Seul bémol: l’Agence a constaté que le niveau des réserves d’eau lourde dépassait légèrement le seuil imposé dans l’accord. Il est déterminé à 130 tonnes métriques. L’Iran en contiendrait un surplus de 0,1 tonne métrique.    

Téhéran a annoncé à l’Agence qu’il envisageait d’importer à un pays dont il n’a pas voulu divulguer le nom, 5 tonnes métriques d’eau lourde.

Le 25 octobre 2016, l’Agence a noté que la réserve d’eau lourde de l’Iran avait atteint les130 tonnes métriques. Le 2 novembre, le secrétaire général des Nations unies communiquait son inquiétude à Ali Akbar Salehi, vice-président iranien et directeur de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (OEAI).

Le 8 novembre 2016, l’Agence a observé que la production iranienne avait atteint les 130,1 tonnes métriques. De ce fait, l’OEAI a envoyé, ce mercredi 9 novembre, une lettre à l’AIEA dans laquelle elle confirme la vente de 5 tonnes métriques d’eau lourde.

Téhéran a proposé au début 2014 de modifier la conception du cœur du réacteur à eau lourde et uranium nature d’Arak pour limiter la production de plutonium, ce qui fut accepté. Il s'est engagé à ne pas construire d'usine de retraitement, nécessaire pour purifier le plutonium.

Dans le complexe d’enrichissement de combustible de Natanz (FEP), 5060 centrifugeuses IR-1 et 30 cascades ont été installées, conformément aux dispositions du Plan d’action. L’Iran continue l’enrichissement de l’UF6 (uranium hexafluoride) au FEP et n’a pas enrichi l’U 235 au-delà de 3,67%.

D’autre part, les discussions entre l’Iran et l’AIEA se poursuivent autour du taux d’enrichissement de l’uranium dans les chaînes de traitement de l'installation de production de poudre d'UO2 enrichi (IPUE) à Ispahan. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV