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Élection de Donald Trump: les messages fusent du monde entier

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
À droite, entouré d'une foule, Donald Trump, le 45e président des États-Unis, le 9 novembre 2016. ©AFP

La victoire du républicain Donald Trump aux présidentielles américaines a suscité de multiples réactions allant de la surprise à l’inquiétude. Néanmoins, tous les dirigeants, aux quatre coins du monde, ont appelé à la collaboration avec le 45e président des États-Unis.

La chaîne CNN annonce la victoire de Donald Trump dans l'État de Kentucky, le 8 novembre 2016. ©AFP

Maison Blanche

L’actuel président américain Barack Obama a appelé son futur successeur pour lui adresser ses félicitations. Il l’a invité pour préparer la transition. « Le président a invité le président élu […] ce jeudi 10 novembre pour faire le point sur le planning de transition sur lequel son équipe travaille depuis presque un an. Assurer une transition du pouvoir harmonieuse est l’une des priorités que le président a identifiées en début d’année, et rencontrer le président élu en est la prochaine étape », dit le communiqué de la Maison Blanche.

Arabie saoudite

Le roi Salmane d’Arabie saoudite a souhaité mercredi que Donald Trump apporte « la stabilité » au Moyen-Orient, théâtre de conflits armés, dans un télégramme de félicitations au président élu des États-Unis.

« Nous souhaitons à votre excellence la réussite et le succès dans votre mission pour réaliser la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient et dans le monde », écrit le souverain saoudien dans la première réaction de Riyad à l’annonce de l’élection de Donald Trump.

Irak

Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a félicité ce mercredi Donald Trump pour son élection à la présidence des États-Unis, disant espérer la poursuite du soutien américain dans la lutte contre les terroristes.

Hamas

Le mouvement de la Résistance palestinienne, Hamas, a douté d’un revirement de la politique du nouveau président américain envers le conflit israélo-palestinien.

France

En France, François Hollande a félicité le nouveau président américain «comme il est naturel entre deux chefs d'État démocratiques», concédant dans le même temps que son élection «ouvre une période d'incertitude» et que «nous devrons trouver les réponses» pour «dépasser les peurs». Après avoir rappelé les principaux enjeux (lutte contre le terrorisme, situation au Moyen-Orient, préservation de la planète...), le locataire de l'Élysée a appelé à une «Europe unie». 

M. Hollande a également souligné l'importance pour son gouvernement d'établir de bonnes relations avec la Maison Blanche. « Les États-Unis constituent un partenaire de tout premier plan pour la France et ce qui est en jeu c'est la paix, c'est la lutte contre le terrorisme, la situation au Moyen-Orient, les relations économiques et la préservation de la planète. »

Ailleurs en Europe

Si Viktor Orban, Premier ministre hongrois et représentant des droites nationalistes européennes, a parlé de «grande nouvelle», le président du Conseil italien, Matteo Renzi, s'est contenté d'un : «Je le félicite. L'amitié italo-américaine est solide».

De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a proposé à Trump «une coopération étroite» tandis que le chef de la diplomatie allemande, Frank Walter Steinmeier, s'attend à des temps «plus difficiles».

«Rien ne va plus être simple, beaucoup de choses vont devenir plus difficiles» a-t-il déclaré avant d'ajouter devant la presse allemande qu'il craignait que les États-Unis «prennent plus souvent des décisions seuls». Une inquiétude partagée par le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel, qui voit en Donald Trump «le pionnier d'un courant international autoritaire et chauvin».

Grande-Bretagne

La première ministre britannique, Theresa May, a également félicité Trump. « Je suis impatiente de travailler avec le président élu Donald Trump pour renforcer les relations et garantir la sécurité et la liberté de nos nations au cours des années à venir », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Russie

Le président russe, Vladimir Poutine, a envoyé un télégramme de félicitations à Donald Trump dans lequel il « exprime l'espoir d'un travail conjoint pour restaurer des relations russo-américaines en crise et pour résoudre des questions internationales pressantes et chercher des réponses efficaces aux défis touchant à la sécurité mondiale ».

Le président russe a également dit espérer que la collaboration avec les États-Unis en Syrie s’améliorerait avec l’élection de M. Trump.

Inde

Le Premier ministre Narendra Modi veut «porter les relations bilatérales américano-indiennes à un nouveau pic». Il a félicité Donald Trump sur Twitter et déclaré : «Nous apprécions l'amitié dont vous avez fait preuve pour l'Inde durant votre campagne. Nous avons hâte de travailler avec vous pour porter les relations bilatérales américano-indiennes à un nouveau pic». 

Turquie

« J'espère que ce choix du peuple américain conduira à des mesures bénéfiques pour le monde entier en ce qui concerne les libertés et les droits fondamentaux, la démocratie et l'évolution de notre région », a pour sa part déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan, au cours d’un discours à Istanbul. 

Japon

Même son de cloche du côté du premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui a félicité le républicain pour sa victoire, ajoutant que «le Japon et les États-Unis sont des alliés inébranlables liés par des valeurs communes telles que la liberté, la démocratie, les droits de l'homme fondamentaux et l'État de droit».

Égypte

Le président Abdel Fattah Al-Sissi a dit espérer que l’élection de Trump allait contribuer à un réchauffement des relations avec les États-Unis.

OTAN / ONU

Outre les nations, deux organisations internationales ont tenu à faire passer un message à Donald Trump. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s'est dit «impatient de rencontrer prochainement M.Trump, et de l'accueillir à Bruxelles pour le sommet de l’OTAN» alors que le nouveau président menace de quitter l'organisation. Même déclaration de l'ONU alors que Donald Trump a souvent contesté l'existence du réchauffement climatique. Les Nations Unies ont déclaré qu'elles souhaitaient coopérer avec lui sur le climat «pour le bénéfice des peuples du monde».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV