Le président russe, Vladimir Poutine, a félicité Donald Trump, qui vient de remporter la présidentielle américaine.
Poutine a espéré pouvoir engager un dialogue "constructif" avec les États-Unis, dialogue déjà rompu dans plusieurs dossiers, dont celui de la Syrie.
« Si je gagne le 8 novembre, (…) je pourrai rencontrer Poutine et la Russie avant que mon administration ne débute », avait dit Trump, cité par Politico. Et d'ajouter : « Je pense que ce serait merveilleux. »
Tout au long de sa campagne électorale, la candidate malheureuse à la présidentielle américaine, Hillary Clinton, n'a cessé d'accuser Poutine de s'être ingéré dans le processus électoral en faveur de Trump. "Le gouvernement russe a espionné l'Amérique", avait assuré Hillary Clinton lors du dernier débat qui l'opposait à Donald Trump le 19 octobre. Pour l'ancienne secrétaire d'État, la publication de ses e-mails par le site WikiLeaks avait été rendue possible grâce à l'appui du gouvernement russe.
Poutine avait qualifié en retour d'hystérie les accusations selon lesquelles la Russie chercherait à influer les élections aux États-Unis en favorisant Trump au détriment d'Hillary Clinton.
"Parmi les problèmes mythiques, imaginaires, on trouve l'hystérie, je ne peux pas dire autrement, qui s'est développée aux États-Unis concernant l'influence qu'aurait la Russie sur l'élection présidentielle", avait notamment déclaré Vladimir Poutine.
Les révélations du site WikiLeaks n'ont pas été sans effet sur la défaite de Clinton, bien que son fondateur Julien Assange se soit tout le temps défendu de s'être laissé manipuler par la Russie. La principale révélation à dimension nationale concernait les discours rémunérés prononcés par Hillary Clinton devant des banques d’affaires et d’autres institutions financières, de 2013 à 2015.