Le coordinateur en chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé que le quatrième rapport de l'Agence sur le Plan global d'action conjoint serait bientôt publié.
S'exprimant lors de la Conférence de l'Union européenne sur l'interdiction de la prolifération et le désarmement à Bruxelles, le coordinateur en chef de l'AIEA, Cornel Feruta, a affirmé que l'organe onusien avait jusqu'ici publié trois rapports sur les mesures entreprises par l'Iran dans le cadre de l'accord nucléaire et que le quatrième rapport serait bientôt publié.
Il a également souligné l'importance de la délivrance de visas par l'Iran aux inspecteurs de l'agence viennoise.
Dans ce droit fil, Robert Einhorn, ex-conseiller du département d'État américain chargé des questions relatives à la non-prolifération et au contrôle des armes, a souligné que les États-Unis ne constataient pour l'instant aucun signe d'activités nucléaires clandestines de la part de l'Iran.
"À Washington, l'accord nucléaire est attaqué de toutes parts, mais le principal danger provient de Téhéran", a-t-il prétendu.
Il a dit que le désespoir de l'Iran quant à la levée lente des sanctions constituait le principal défi à l'accord nucléaire signé entre l'Iran et les 5+1.
Il a prétendu que le secrétaire d'État américain, John Kerry, faisait des efforts en coulisses pour que l'Iran puisse accéder aux avantages et aux profits économiques de son accord nucléaire.
Au cours de ces derniers mois, les autorités iraniennes ont réitéré que les sanctions et les tergiversations de Washington avaient empêché le pays d'accéder aux avantages de la levée des sanctions.
Dans l'autre camp, les Américains prétendent avoir tenu leurs engagements envers le Plan global d'action conjoint.