Pour le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi, l’accès à un accord entre divers courants politiques libanais reste un pas important dans le sens de l’institutionnalisation de la démocratie et de la poursuite de stabilité dans le pays du Cèdre.
Il n’a pas manqué de présenter ses félicitations au peuple, aux groupes politiques et à Michel Aoun à l’occasion de l’élection de ce dernier à la présidence du Liban.
M. Qassemi a souhaité que les relations entre Téhéran et Beyrouth s’élargissent plus que jamais.
« Après deux ans et demi des négociations serrées, divers groupes politiques et des députés au Parlement libanais ont finalement accédé à un accord important et crucial sur l’élection d'un président », a-t-il réitéré soulignant : «Les courants politiques libanais ont élu l’ancien général de l’armée, Michel Aoun en tant que président. Avec cette élection, des groupes politiques libanais ont signalé que ce pays était le berceau de diverses ethnies et religions et que le Liban incarnait la coexistence pacifique des adeptes des religions et des confessions. Les courants politiques libanais ont également prouvé que l’entente et l’échange de vues restaient les seuls moyens pouvant régler les problèmes ».
Selon le président du Parlement Nabih Berri, Michel Aoun a été élu, lundi 31 octobre, président du Liban avec 83 voix.