Le journal israélien Yediot Aharonot rapporte que l’éventuelle élection de Michel Aoun en tant que président du Liban ne serait pas dans l’intérêt d’Israël.
Le journal affirme que si l’ex-général Michel Aoun, proche du Hezbollah, devenait le nouveau président libanais le 31 octobre, Israël se retrouverait dans une posture fâcheuse.
En allusion à la 46e réunion du Parlement libanais, il fait savoir que ses 128 députés, répartis à parts égales entre chrétiens et musulmans, se réuniront pour élire leur 17e président. Malgré l’accord sur l’élection de Michel Aoun, il n’est toujours pas certain qu’il puisse obtenir les deux tiers des voix nécessaires à sa désignation officielle.
Conformément au pacte national de 1943, le président est un chrétien maronite, le Premier ministre est musulman sunnite et le président du Parlement chiite.
Le président libanais se doit d’élire son Premier ministre et les autres ministres de son cabinet.
« Si Aoun devient président, l’empreinte de l’Iran au Liban sera renforcée. Plus personne ne se risquera à désarmer le Hezbollah. Ce serait d’autant plus inquiétant pour l’Arabie saoudite », écrit le journal Yediot Aharonot.