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La Maison Blanche favorable au renouvellement de l’ISA ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Chambre des représentants des États-Unis, en octobre 2016, à Washington. ©AFP #Iran

La Chambre des représentants des États-Unis cherche à renouveler les sanctions anti-iraniennes sans y ajouter des clauses supplémentaires, ce qui pourrait éventuellement provoquer la protestation de la Maison Blanche.

Il s’agit en fait de l’Iran Sanctions Act (ISA), qui a été adopté une première fois en 1999 pour sanctionner les activités iraniennes dans le secteur de l’énergie et qui expirera le 31 décembre.

La Maison Blanche estime que le président des États-Unis et le Trésor sont autorisés, en vertu de la loi, à émettre des sanctions. Cependant, Obama n’a pas l’intention d’opposer son veto au renouvellement « juste » des sanctions iraniennes, car les responsables d’État américains sont arrivés à la conclusion que ces sanctions ne violent pas les conditions mentionnées dans le cadre de l’accord nucléaire Iran/5+1.

Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche. ©AFP

Le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a déclaré mardi qu’il ne sentait aucun danger de veto pour le moment, sans omettre de dire qu’il ne pouvait pas préjuger que le président signerait ou pas ce projet de loi.

De l’avis des experts, le scénario de la Maison Blanche sera focalisé sur le maintien de nouvelles restrictions ou sanctions contre Téhéran, sans faire attention au plan proposé à Obama. « Ils sont nombreux ceux qui soutiennent la prorogation des sanctions contre l’Iran mais l’opposition de la Maison Blanche est très sérieuse, elle ne le souhaite pas vraiment. Elle souligne qu’en cas de renouvellement de l’ISA, on lui donne des gages sur le fait que de nouvelles sanctions exigées par les Républicains et certains Démocrates n’y soient pas incluses", a déclaré Mark Dubowitz, directeur exécutif de la Fondation pour la défense des démocraties. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV