Reuters a écrit, mercredi 26 octobre 2016, que l'entente obtenue au Liban sur la candidature de Michel Aoun au poste vacant de président de la République, était à la fois signe de victoire pour l’Iran et de défaite pour l’Arabie saoudite.
Le principal obstacle au processus de nomination du nouveau président libanais était, jusqu’à présent, l’opposition du leader du Courant du Futur (pro-Riyad), Saad Hariri, à la candidature de Michel Aoun, soutenu par le Hezbollah et ses alliés.
Mais Saad Hariri a finalement annoncé cette semaine qu’il soutiendrait la candidature de Michel Aoun.
Reuters y voit un signe d'«une supériorité du Hezbollah soutenu par l’Iran» et d'«une faiblesse de l’Arabie saoudite», en ajoutant que l’événement, bien qu’il mette fin à l’un des principaux problèmes politiques du Liban, peut aussi se révéler source de nouvelles tensions sur la constitution du gouvernement qui serait peut-être dirigé par Saad Hariri.
Reuters ajoute: «Le Hezbollah semble invincible. Le dossier libanais perd désormais sa priorité pour les dirigeants de l'Arabie saoudite, qui préfèrent se concentrer désormais sur leur rivalité avec l’Iran ailleurs: au Yémen, à Bahreïn ou en Syrie où le Hezbollah se bat aussi aux côtés du président al-Assad.»