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Mossoul : Erdogan revient sur ses propos

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Erdogan : "Nous respectons les frontières des autres pays, bien que cela soit difficile." (Photo d'archives) #Irak

Lors d’un discours osé, le président turc avait déclaré que Mossoul appartenait à la Turquie, mais il s'est désormais rétracté et a dit que même si cela lui pesait, il respecterait l'intégrité territoriale des autres pays.

Quelques heures après ses déclarations controversées sur la propriété de Mossoul, le président turc a fait volte-face.

Erdogan avait dit que les frontières septentrionales de l’Irak, dans la province de Mossoul, avaient été décrétées sans l'approbation des Turcs et que cette province pétrolifère leur appartenait.

En visite actuellement dans la province de Bursa, Erdogan est revenu quelques heures plus tard sur ses propos, qui exprimaient explicitement sa volonté de rattacher à la Turquie une partie du territoire national d'un État souverain.

Mossoul faisait par le passé partie de l’Empire ottoman. Mais après la Première Guerre mondiale, cet empire s'est effondré.

Erdogan a précisé qu’après la libération de Jerablus, l’armée se dirigera vers al-Bab dans le dessein de créer une zone sécurisée dans les territoires limitrophes de la Turquie. Auparavant, Ankara prônait sérieusement la création d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie pour protéger les groupes terroristes qu’il soutenait, mais cette proposition ne s'est jamais concrétisée.

Quelques jours auparavant, en violation du cessez-le-feu, les avions de combat turcs ont attaqué les régions septentrionales de la Syrie, tuant des civils kurdes. Après cette attaque, l’armée syrienne a menacé d’abattre les avions turcs s’ils violaient derechef l’espace aérien de la Syrie. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV