Sous couvert de l'anonymat, une source diplomatique algérienne a affirmé qu'Alger avait proposé à l'Iran et à l'Arabie saoudite la formation d'une force de maintien de la paix regroupant des pays arabes non impliqués dans l'affaire yéménite, précise l'agence Tasnim.
Citée par l'agence turque Anadolu, cette source a affirmé que le ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, avait fait cette proposition à ses homologues iranien et saoudien en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Cette source n'a donné aucun commentaire sur la réaction des parties iranienne et saoudienne. Aucune information n'a filtré sur le nombre des effectifs d'une telle force de maintien de la paix et aucune source officielle en Algérie ne s'est encore exprimée à ce sujet.
Toujours selon cette source diplomatique algérienne, cette proposition a été faite dans le cadre des efforts visant à rapprocher les positions des parties impliquées dans l'affaire yéménite.
Pour rappel, les efforts effectués ces derniers mois par l'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Ismail Ould Cheikh Ahmed, afin d'amorcer une entente entre les parties impliquées (le gouvernement démissionnaire, le mouvement Ansarallah et le parti d'Ali Abdallah Saleh) n'ont donné jusqu'ici aucun résultat tangible.