La Russie fait face à des menaces inédites de cyberattaques venues des États-Unis, selon le Kremlin.
Après les menaces américaines de cyberattaques contre la Russie et la publication d'un rapport sur la préparation d’une opération de cybernétique par la CIA, le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a prévenu samedi 15 octobre que des mesures seraient prises contre l’agressivité des États-Unis. Il a fait remarquer que la menace avait été proférée directement par le vice-président américain, Joe Biden.
La CIA travaillerait sur l'organisation d'une cyberattaque «clandestine» contre la Russie. Le rapport cite des responsables anciens et actuels ayant personnellement connaissance de la situation qui affirment que la CIA a été chargée d’offrir à la Maison Blanche des options de cyberattaques contre la Russie.
Les documents indiquent que l'opération de la CIA est préparée par un budget de centaines de millions de dollars. Dans l'extrait d'un entretien à NBC, rendu public le 14 octobre, le vice-président américain, Joe Biden, assurait que les États-Unis enverraient un message à Vladimir Poutine.
«Nous avons la capacité de le faire et le message sera envoyé, il le saura et ce sera selon notre calendrier et dans des circonstances qui auront l'impact le plus important», a-t-il dit.
Ses propos font écho à la déclaration du porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, qui avait déclaré que le président américain penserait à des «options de réponse» qui ne seraient pas annoncées d'avance.
Les États-Unis accusent la Russie de tenter d'influencer le processus électoral américain. Ces derniers jours, le nombre d’accusations contre la Russie a augmenté après que WikiLeaks a publié des milliers d’emails de la campagne d’Hillary Clinton, qui révèlent ses liens avec Wall Street, ses vues sur la Syrie et des détails de la campagne électorale. Nombreux médias américains suggèrent que le Kremlin travaille avec WikiLeaks et donne au site lanceur d’alerte des matériaux à publier. Ces allégations ont été démenties par Moscou et WikiLeaks.
Dmitri Peskov a qualifié les accusations de Washington d’absurdes. Il a révélé que des dizaines de milliers de hackers essaient de pirater le site de Vladimir Poutine, mais que Moscou n’a jamais accusé les États-Unis pour cette affaire.
Source: RT