L’armée russe a annoncé être prête à assurer « un retrait sécurisé» aux miliciens piégés dans les quartiers est d’Alep alors que l’armée syrienne et ses alliés, appuyée par Moscou, continue son offensive pour libérer ce secteur.
Elle a, en même temps, accusé le Front al-Nosra de recruter des adolescents de force et d’utiliser la population comme boucliers humains. « Nous sommes prêts à assurer un retrait sécurisé aux rebelles avec leurs armes, le libre passage des civils de la partie est d’Alep et leur retour, ainsi que l’acheminement d’aide humanitaire », a annoncé le 13 octobre le général russe Sergueï Roudskoï, en charge des opérations des troupes russes, lors d’une conférence de presse.
Selon le responsable, le gouvernement syrien garantit qu’il assurera la sécurité des combattants armés qui ont décidé de se retirer d’Alep est vers les régions du pays de leur choix. La Russie est également prête à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans les régions orientales de la ville. Cependant, des garanties de sécurité de la part des terroristes sont nécessaires.
1000 recrues de force
Roudskoï a également accusé le Front Al-Nosra de recruter de force des adolescents dans les quartiers est d’Alep et d’utiliser les civils comme des boucliers humains pour réduire leurs pertes.
« Les chefs des groupes militants continuent de se cacher derrière des combattants sans expérience en lançant une nouvelle vague de mobilisation dans l’est d’Alep et recrutant des adolescents de 14 ans », a révélé Sergueï Roudskoï.
De plus en plus assiégés et coupés du monde extérieur, les milices semblent être à court de combattants
D’après les estimations du ministère russe de la Défense, le groupe terroriste du Front Al-Nosra a recruté de force près de 1 000 personnes.
Les parents et les proches des adolescents recrutés de force ont essayé de protester, mais tout signe de mécontentement a suscité une réaction brutale, d’après le représentant du ministère de la Défense.
Les civils disséminés partout
En outre, les terroristes utilisent des civils comme boucliers humains pour amoindrir les risques de victimes dans leurs rangs, d’après Sergueï Roudskoï.
« Pour réduire les pertes, des commandants des groupes armés aménagent leurs points de commandement, dépôts et d’autres structures au rez-de-chaussée de bâtiments résidentiels. Des résidents sont détenus par des combattants et utilisés comme des boucliers humains», a-t-il révélé.
Le représentant de la Défense a déploré que tous ces faits ne retiennent aucunement l’attention des pays occidentaux. «Ils ne veulent ni voir les crimes de ces combattants ni y répondre», a-t-il ajouté.
Avec RT et Al-Manar