Début octobre, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, s'est engagé, lors d'une vidéoconférence tenue à Berlin, à publier d'ici fin 2016 des «données considérables» sur la campagne présidentielle aux États-Unis.
Cette fois-ci, WikiLeaks a révélé des documents qui prouvent que de l’avis de la candidate démocrate aux présidentielles américaines, Hillary Clinton, le rapprochement entre le régime israélien et l’Arabie saoudite serait "l’un des résultats les plus importants des révolutions appelées "le Printemps arabe".
D’après ces documents, Hillary Clinton estimait que la coopération entre Tel-Aviv et Riyad ne se limite pas à la question de l'Iran et l'animosité partagée des Saoudiens et des Israéliens contre ce pays, parce qu’elle porterait aussi sur la question syrienne.
Ella avait également déclaré que le régime saoudien n’est pas un régime stable et que le comportement de Riyad face aux Frères musulmans, était "ridicule" selon elle, car "l’Arabie saoudite est elle-même l’exportateur de l’idéologie la plus extrémiste au monde".
« Si l’Arabie saoudite décidait, sous prétexte du programme nucléaire de l’Iran, de s’équiper de l'arme atomique, elle créerait pour la région un danger encore plus grand », avait dit Hillary Clinton.