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USA: l’armée pousse Obama à frapper Damas (Washington Post)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain, Barack Obama, et son chef d'état-major des forces armées, le général Joseph Dunford (C). ©AFP

Une intervention militaire directe des États-Unis contre le gouvernement et l’armée de la Syrie semble ne plus être improbable.  

Le quotidien Washington Post a rapporté mercredi 5 octobre que les États-Unis examinent de nouveau la possibilité des frappes directes contre les forces gouvernementales syriennes. 

Selon le quotidien, ces frappes viseront éventuellement les aéroports militaires de l’armée syrienne. Pour attaquer ces aéroports, les forces occidentales tireront des missiles de longue portée tirés depuis les navires de guerre de la coalition, c’est-à-dire les navires américains et français.

Washington Post rappelle que l’administration Obama était toujours dubitative quant à une intervention militaire directe contre le gouvernement syrien dès le début de la crise.  Mais cette fois-ci l’état-major des forces armées américaines essaie de convaincre autrement le président Obama : « Frappons l’armée syrienne secrètement sans en informer le Conseil de sécurité de l’ONU, ni les médias et l’opinion publique. »

Le journal ajoute que Washington semble encore hésiter mais que les signes d'une agressivité croissante de l'état-major américain se multiplient.

Le 17 septembre dernier, des avions de la coalition menée par Washington ont bombardé «par erreur» des positions de l'armée syrienne, près de la ville de Deir ez-Zor.

Le 28 septembre, le département d'Etat américain a prévenu la Russie que les groupes terroristes, actifs en Syrie, pourraient s’en prendre aux intérêts russes, voire même au territoire de la Russie.

Reste à savoir si les hauts gradés de l’armée américaine seraient prêts à aller plus loin pour frapper les forces du gouvernement syrien sans prévenir même le président Obama.   

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SOURCE: FRENCH PRESS TV