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Le raid américain en Syrie: Debkafile évoque un acte intentionnel

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Raid aérien des Etats-Unis sur les positions de l'armée syrienne à Deir Ez-Zor. (Photo d'illustration)

« Les Etats-Unis n’ont que deux options devant eux : soit rester indifférents envers les avancées de l’armée syrienne et la présence militaire iranienne et russe en Syrie, soit abandonner toute idée de coordination ou coopération avec la Russie et se préparer au danger inévitable d’un conflit aérien avec Moscou », a écrit le site Debkafile, proche des milieux du renseignement de l’armée israélienne.

Debkafile a prétendu dans un rapport qu’il fallait attendre une éventuelle confrontation directe entre la Russie et les Etats-Unis dans le conflit syrien.

« Washington et Moscou sont convaincu que dans la conjoncture actuelle, la guerre directe s’avère inévitable ; et lorsque les grandes puissances s’affrontent directement, les acteurs de moindre importance se retirent de la scène », peut-on lire dans le nouveau rapport de Debkafile.

Dans ce droit fil, ce sont les Etats-Unis qui ont franchi le premier pas vers ce qu’on appelle la confrontation militaire directe. Il n’est caché à personne ni à Moscou ni aux dirigeants du Moyen-Orient que les Etats-Unis avaient attaqué intentionnellement, le 17 septembre, les positions de l’armée syrienne à Deir Ez-Zor, à l’Est de la Syrie, tuant ainsi de nombreux soldats syriens. Mais deux jours plus tard, le 19 septembre, en représailles, la Syrie et la Russie ont visé un convoi d’aides humanitaires, accusation démentie par Damas et Moscou, toujours d’après le site israélien.

Dans une autre partie de son rapport, Debkafile a fait allusion à l’offensive d’envergure des forces russes, syriennes et du Hezbollah parrainée par des officiers du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et de prétendre :

« La chute d’Alep, deuxième ville importante de la Syrie après Damas, après six ans de guerre constituera une victoire remarquable pour le président syrien Bachar al-Assad. Dans ce contexte, même le secrétaire d’Etat américain John Kerry a menacé, le 29 septembre, que si la Russie ne cessait pas ses raids aériens sur Alep, Washington gèlerait ses programmes de coordination concernant l’opération anti-Daech ».

Debkafile a conclu son rapport par cette phrase :

« Tout porte à croire que le Kremlin est bien conscient du fait que certains politiciens au sein de l’administration américaine tergiverse contre l’application entière de l’accord de coopération avec la Russie et qu’ils sont responsables de tous ces problèmes ».  

     

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SOURCE: FRENCH PRESS TV