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Ping rejette l'arrêt de la Cour constitutionnelle du Gabon

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef de file de l'opposition gabonaise, Jean Ping, s'exprime lors d'une conférence de presse, le 24 septembre 2016, à Libreville. ©AFP

Le chef de file de l'opposition gabonaise, Jean Ping, a rejeté samedi la confirmation selon lui "injuste", par la Cour constitutionnelle, de la victoire d'Ali Bongo à l'élection présidentielle du 27 août. Son rejet de l'avis de la Cour constitutionnelle laisse augurer de la poursuite d'une crise politique violente dans le pays.

S'adressant à ses partisans et à la presse à sa résidence à Libreville, Jean Ping a appelé la population à "rester vigilante et mobilisée".

"Nous ferons en sorte que le choix des Gabonais soit respecté. 2016 ne sera pas 2009", a-t-il dit en faisant allusion à la précédente présidentielle, qui avait vu l'élection d'Ali Bongo à la succession de son père, Omar Bongo, lequel avait dirigé le pays pendant 42 ans.

Ali Bongo s'est employé samedi à apaiser les tensions, appelant au dialogue et promettant d'ouvrir le futur gouvernement à des figures de l'opposition. Ainsi n'a-t-il pas exclu que Jean Ping soit convié à en faire partie. "Tout est possible", a-t-il dit.

Ali Bongo a rejeté en revanche l'idée d'une médiation internationale dans la crise politique.

"Nous n'avons pas besoin d'une médiation internationale. Entre Gabonais, nous savons nous parler", a-t-il dit.

La Cour constitutionnelle avait accédé à la demande de Jean Ping de réexaminer les résultats de la présidentielle dans la province du Haut-Ogooué, où Ali Bongo a selon les résultats officiels obtenu 95% des suffrages et où le taux de participation s'est élevé à 99,9%.

Avec l'AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV