Les sources d'information font de nouvelles révélations sur l'offensive de l'armée turque dite " Le bouclier de l'Euphrate" : selon ces sources cette opération qui a vu l'armée turque investir plusieurs localités dans le nord de la Syrie avait été planifiée depuis bien longtemps mais le coup d'état du 15 juillet en a retardé la réalisation.
" Les militaires turcs contrôlent Jarablus et ils visent à prendre le contrôle de Al Bab dans le Nord-est d'Alep. Il s'agit d'une opération en trois étapes : la première consiste à "nettoyer" la localité située entre Joubanbi et Al Bab. La seconde étape mènera l'armée turque à déminer la banlieue de Al Bab et en dernier lieu, les forces de l'ASL progresseront vers Al Bab à proprement parler."
Selon les sources précitées, " les soldats turcs ne s'impliquent dans aucun des combats qui s'engagent et ce sont leurs chars et leurs unités blindées et leurs artilleries qui soutiennent l'ASL.
Les chasseurs bombardiers turcs participent aussi et largement dans des bombardements qui visent les positions de Daech à Al Bab.
Officiellement, la Turquie a annoncé avoir déclenché "Le Bouclier de l'Euphrate" pour éloigner le danger de Daech et des séparatistes turcs de ses frontières mais en réalité son objectif consiste à " former une zone tampon large de 5000 mètres carrés à l'intérieur de la Syrie".
Le maire de Kalis dans le sud de la Turquie a d'ailleurs affirmé à ce sujet : " Le Bouclier de l'Euphrate devra s'étendre à Al Bab, ville de la province d'Alep car sans cette avancée la sécurité de la Turquie ne sera pas assurée"
Le maire revient sur le cheval de bataille d'Erdogan depuis le début de la guerre en Syrie à savoir la création d'une zone d'exclusion aérienne dans ce pays.
Les sources de renseignement précitées disent que l'offensive " Le Bouclier de l'Euphrate" avait été planifié depuis longtemps mais sa réalisation s'est trouvée retardée par la tentative de coup d'Etat du 15 juillet visant la Turquie.
La Turquie continue certes d'accuser les Etats-Unis de soutenir les Kurdes, n'empêche qu'elle tire profit de ce soutien, en envoyant ses troupes "faire place nette en Syrie" en prévision de la création d'une zone tampon.
Erdogan a accusé Assad à nouveau au cours de son discours à l'Assemblée générale de l'ONU mais en réalité, le maintien ou non d'Assad au pouvoir ne semble plus être une priorité pour Erdogan.