Pour éviter une décomposition interne, Daech déploie ses effectifs les plus performants sous la bannière de la "Brigade grise" aux entrées de la ville de Mossoul, en Irak.
(IRNA-Bagdad) Selon les sources d'information basées au nord de l'Irak, le déploiement de la "Brigade grise" aux principales entrées de la ville de Mossoul vise à empêcher la fuite éventuelle des commandants et des principaux pions de Daech et s'inscrit dans le cadre d'un nouveau renforcement de ses mesures de contrôle.
Les forces de police dite "police islamique" qui stationnaient auparavant aux entrées de la ville, ont été transférées à l'intérieur.
Une source inconnue a rapporté à la chaîne Sumaria News que cette nouvelle initiative de Daech révélait sa peur d'une éventuelle dissolution du groupe terroriste avec la fuite de ses Hauts commandants.
Or, suite à la disparition de trois commandants terroristes, les contrôles à Mossoul ont redoublé depuis vendredi et des avis de recherche sont en cours.
La prise de Mossoul, puis de six secteurs de la province de Kirkouk, par le groupe Daech, en juin 2014, a été un coup de massue porté aux autorités de l'Irak. Les terroristes prenaient le contrôle de deux secteurs de la province de Salaheddine, au nord de Bagdad, après s'être emparés plus tôt de l'intégralité de celle de Ninive, dont sa capitale Mossoul, et de parties de celle de Kirkouk.
Mossoul n’est pas une ville quelconque. C’est une cité avec des ressources pétrolières non négligeables, c’est une ville riche, et donc stratégiquement importante, affirmait à l'époque un spécialiste de l’Irak à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).