Les terminaux de Zoueitina, Brega, Ras Lanouf et Al-Sedra ont été remis à la compagnie nationale du pétrole libyenne (NOC), a déclaré à l'AFP Ahmad Mesmari, porte-parole des forces dirigées par le général Khalifa Haftar qui sont loyales aux autorités basées dans l'Est.
L'armée (les forces conduites par le général Haftar) a achevé sa tâche et confié la mission de protéger les terminaux à des gardes sous le contrôle du général Haftar, a-t-il ajouté.
Cette décision survient au moment où la communauté internationale s'alarme des risques d'une guerre ouverte entre les autorités basées dans l'est du pays et le Gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli et soutenu par l'ONU.
Les autorités basées dans l'Est ne reconnaissent pas la légitimité du GNA et ont montré leur force en s'emparant entre dimanche et mardi des quatre terminaux du Croissant pétrolier, dont ceux d'Al-Sedra et de Ras Lanouf, les deux plus importants du pays.
Parachuté au sommet de l'État grâce au soutien occidental après la chute de Kadhafi, le général Haftar, qui jouit du soutien des Frères musulmans, est tombé ensuite en disgrâce et les Occidentaux lui ont tourné le dos.
La reprise du contrôle des terminaux pétroliers par Haftar a provoqué une onde de panique auprès des puissances qui pillent depuis 5 ans le pétrole libyen.
L'ultimatum lancé mercredi par les États-Unis à l'adresse du général libyen a eu visiblement l'effet escompté.
Avec Romandie