Acharné sur sa politique de répression, le régime des Ale Khalifa a condamné 40 internautes à 70 ans de prisons.
Le tribunal de Bahreïn a décrété, depuis 2012 jusqu’ici, 842 mois de prisons pour certains internautes bahreïnis.
17 internautes dont Nabil Rajab, président du Centre des droits de l’Homme de Bahreïn, se trouvent derrière les barreaux tandis que leur décret n’a pas encore été émis.
Selon un rapport de l’Observatoire des droits de l’Homme de Bahreïn, publié jeudi, les opposants du régime se servent d’internet pour exprimer leurs critiques à l’encontre de Manama.
Parmi les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Bahreïn compte parmi les pays à grand nombre d’internautes bien que les citoyens bahreïnis ne jouissent de la moindre sécurité pour s’exprimer librement sur internet.
Toujours selon le même rapport, le régime bahreïni a fermé, depuis 2011, des centaines de sites web anti-gouvernementaux dont celui de l’Observatoire des droits de l’Homme, sous prétexte de la lutte contre le terrorisme.
Par ailleurs, le régime a coupé les services d’internet de 20.000 foyers depuis l’organisation d’un sit-in à Diraz par les sympathisants du cheikh Issa Qassem.