Des organismes de bienfaisance et des groupes de droits de l’Homme rapportent que de nombreux enfants auraient été victimes de violence sexuelle dans les camps de réfugiés supposés sûrs en Grèce.
Dans des camps gérés par le gouvernement, il y a des enfants de sept ans qui auraient été victimes d'agressions sexuelles.
Ces ONG rapportent aussi que les enfants et les femmes ont souvent peur de quitter les tentes ou rejoindre seul "les sanitaires" pendant la nuit.
Le bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés affirme qu'il a évoqué ses préoccupations avec les autorités grecques.
Les Médecins sans frontières confirment également avoir reçu les témoignages d'enfants ayant été victimes de violences sexuelles au camp "Softex" à Thessalonique.
Les autorités disent cependant qu’aucun cas de viol n’a été signalé au personnel de "Softex".
Environ 2.000 réfugiés, principalement des Syriens, vivent dans ce camp, situé dans les zones industrielles de la ville.
La Grèce est l'une des principales entrées en Europe pour les réfugiés qui fuient principalement la guerre et la pauvreté.