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Une femme peut-elle être élue à la tête de l’ONU ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et son ex-cheffe de Cabinet, Susana Malcorra. (Archives)

Selon la ministre argentine des Affaires étrangères,  Susana Malcorra, candidate pour succéder à Ban Ki-moon : « L'éventuelle élection d'une femme la tête de l'ONU se heurte toujours à des réticences au sein de cette organisation internationale. »

« Il y a encore un vote biaisé à l'encontre des femmes », a déclaré au quotidien Clarin, Mme Malcorra, qui, si elle était élue Secrétaire générale de l'ONU serait la première femme à accéder à ce poste.

La candidate argentine a ajouté : « A capacités égales, il y a toujours un petit handicap pour les femmes. Et quand on voit qu'il n'y a actuellement qu'une femme au Conseil de Sécurité (des Nations unies), il est difficile de maintenir un certain équilibre et une certaine parité ».

Malcorra, 61 ans qui fut un temps la cheffe de Cabinet de M. Ban a même affirmé que prendre la succession de ce dernier « est un long chemin, ce n'est pas une élection par démocratie directe ».

L'ancien Premier ministre portugais, Antonio Guterres, qui a dirigé pendant 10 ans le HCR est arrivé début août en tête de la course à l'issue d'un deuxième tour de scrutin au Conseil de sécurité. Susana Malcorra est quant à elle arrivée en troisième position.

D’autres femmes sont candidates à la succession de Ban Ki-moon à l’instar de la Première ministre de Nouvelle-Zélande, Helen Clark ou la Directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova.

Les membres du Conseil de sécurité qui font leur sélection à bulletins secrets, soumettront un nom à l'Assemblée générale de l'ONU qui se prononcera elle en septembre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV