Le Parlement yéménite, présidé par le mouvement Ansarallah et ses alliés, a convoqué sa première session en deux ans, au mépris du gouvernement démissionnaire soutenu par l'Arabie saoudite.
« Aujourd'hui, nous inaugurons le Conseil dans des conditions de vie difficiles et intolérables. Mais nous, les députés du peuple, nous devrons respecter la volonté du peuple du Yémen, et faire preuve d'endurance face à l'agression et l'offensive de l'Arabie saoudite », a déclaré Akram Attia, vice-président du Parlement yéménite.
91 députés sur l'ensemble des 301 membres du Parlement ont assisté à la séance parlementaire dans la capitale Sanaa. Les députés ont voté à l'unanimité en faveur du nouveau Conseil politique suprême du Yémen qui est chargé de la gestion de toutes les affaires de l'État.
Le président démissionnaire, Abd Rabbo Mansour Hadi, a jugé que la tenue de cette session constituait une violation de la Constitution et un crime punissable par la loi.