Alors que la France est toujours en deuil après l'attaque du 14 juillet à Nice, trois personnes, dont deux assaillants, ont été tuées mardi lors d'une prise d'otages dans une église à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans le nord-ouest du pays.
Les deux terroristes sont arrivés dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime à l’heure de la messe matinale vers 9 h 30, ont pris en otage cinq personnes qui se trouvaient à l’intérieur, et ont égorgé le prêtre auxiliaire de la paroisse, Jacques Hamel par arme blanche.
Mohammed Karabila, président du Conseil régional du culte musulman de Haute-Normandie, en charge de la mosquée de Saint-Etienne-du-Rouvray, inaugurée en 2000 sur une parcelle de terrain offerte par la paroisse catholique, s’est dit« effaré par le décès de [son] ami ».
Le prêtre et l’imam faisaient partie d’un comité interconfessionnel depuis dix-huit mois. « Nous discutions de religion et de savoir-vivre ensemble », a précisé Mohammed Karabila .
Les forces de sécurité disent qu'elles ont identifié les assaillants et connaissent leur motivation. Le président français, François Hollande, et son ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, se sont rendus sur le site de l'attaque.
L’organisation Daech a revendiqué l’attaque par son organe de communication Aamaq.
Avec le Figaro
