L’organisation de défense des droits de l’Homme a affirmé avoir réuni des « preuves crédibles » attestant de cas de torture de détenus dans des centres de détention en Turquie après la tentative de coup d’Etat du 15 juillet.
L’ONG assure que la police à Ankara et à Istanbul « a maintenu des détenus dans des positions douloureuses pendant des périodes pouvant aller jusqu’à 48 heures ». Elle a également évoqué la privation de nourriture et d’eau, des injures, des menaces, des coups, des tortures et des viols.
Un haut fonctionnaire à Ankara a catégoriquement nié ces allégations. Les forces gouvernementales ont arrêté plus de 13 mille personnes dont des militaires sous l’accusation d’être impliquées dans la tentative de coup d'État.