Les avions de combat russes auraient bombardé les bases où étaient installées les forces spéciales des Etats-Unis et du Royaume-Uni en Syrie.
A en croire le quotidien américain Wall Street Journal qui publie la nouvelle vendredi 22 juillet, les avions de combat russes ont bombardé, en juin et en juillet, les bases militaires fréquentées par les forces spéciales américaines et britanniques et une autre base liée à la CIA.
Citant les responsables américains, Wall Street Journal a écrit que ces frappes aériennes avaient été menées le 16 juin et le 12 juillet et sans préavis du gouvernement russe dans l’objectif de mettre sous pression les Etats-Unis et de les pousser à coopérer avec les Russes dans le ciel syrien.
Selon les commandants américains et les responsables du Renseignement, le bombardement de ces bases serait à l’origine de l’opposition du Pentagone et de la CIA à toute coopération avec les Russes.
« La Maison Blanche a pourtant décidé d’éviter tout acte qui aboutisse à l’intensification des confrontations militaires », ajoute le quotidien.
Par ailleurs, le secrétaire d’Etat américain John Kerry est tombé d’accord, la semaine dernière lors de sa visite à Moscou, avec les responsables russes au sujet des frappes militaires à lancer contre les positions du Front Al-Nosra en Syrie.
« Conformément à cet accord, les Russes et l’aviation syrienne cesseront leurs frappes contre les rebelles armés, soutenus par Washington, et celui-ci aidera, en échange, la Russie à sortir de l’isolement », indique Wall Street Journal.
Moscou n'a pas encore réagi à cette information qui laisse supposer une opération de chantge de la part des Russes contre les Américains.