Une semaine après le coup d'état manqué, le président turc promet la plus grande fermeté face à ses auteurs.
"Depuis le mois de juillet, nous menons des opérations contre les terroristes séparatistes. Le gülenisme va être traité comme une autre menace terroriste.Nous allons continuer de nous battre contre eux."
Le président turc a qualifié l'attaque des putschistes contre les civils d'inhumaine, d'indécente et d'immorale et a défendu l'établissement de l'état d'urgence qui pourrait se prolonger au-delà de trois mois. L'Union européenne se dit inquiète de cette mesure approuvée jeudi pour trois mois.
La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini et le commissaire à l'élargissement, Johannes Hahn ont jugé inacceptable l'arrestation massive de juges, d'enseignants et de journalistes. Les manifestations pro-gouvernementales se poursuivent toujours à travers toute la Turquie.