Selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, les récentes déclarations du représentant permanent de la France auprès des Nations unies en termes d’activités nucléaires et balistiques de l'Iran sont de nature hostile et ne sont nullement conformes aux positions d’autres autorités françaises.
Bahram Qassemi, porte-parole de la diplomatie iranienne, a déclaré que la République islamique d’Iran respectait tous ses engagements dans le cadre du Plan global d’action conjoint alors que la partie adverse n’avait pas encre rempli ses devoirs.
« L’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre, a critiqué les politiques régionales de la République islamique d’Iran et cela pour la seule raison de faire oublier l’ingérence de la France dans les affaires intérieures de la Syrie, une ingérence qui a infligé au peuple syrien de grands dommages humains et matériels. Ce sont les pays offrant des armements aux terroristes, qui ont compliqué la situation en Syrie. La République islamique d’Iran soutient toujours la cessation des hostilités et la réalisation des réformes en Syrie et elle prône un dialogue national pour pouvoir régler la crise. L’Iran joue au pionnier dans la lutte contre le terrorisme et il est prêt à coopérer avec ses voisins et la communauté internationale dans le sens de l’éradication de ce phénomène néfaste ».
Bahram Qassemi s’est ensuite attardé sur les propos de François Delattre concernant le programme balistique iranien.
« La République islamique d’Iran entreprend des mesures nécessaires pour renforcer ses capacités défensives afin qu’elle puisse défendre sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale. Les capacités militaires dont bénéficie l’Iran, dont ses missiles, servent à une défense légitime. Les missiles iraniens n’ont pas été conçus pour porter des ogives nucléaires. Ce qui met le programme balistique iranien en dehors des marges de manœuvre du Conseil de sécurité ».
Le représentant permanent de la France auprès des Nations unies a accusé lundi 18 juillet l’Iran d’avoir violé les résolutions du Conseil de sécurité pendant les six derniers mois.
Il a également prétendu que les essais balistiques de l’Iran allaient en contradiction de la teneur du Plan global d’action conjoint.