Le 9 juillet à Varsovie, François Hollande, le président français, a évoqué le risque que le recul de Daech en Syrie ne profite à d'autres groupes terroristes comme le Front Al Nosra. Il a alors appelé les Russes et les Américains à agir contre cette branche syrienne d'Al-Qaïda qu’est le Front al-Nosra.
François Hollande qui s’entretenait avec la chancelière Merkel, le président Obama, les Premiers ministres britannique et italien ainsi que le président ukrainien, a déclaré à l’issue de cette réunion: « On voit bien qu'Al Nosra peut se renforcer. C'est un point important. Il faut se coordonner pour continuer les actions contre Daech mais qu'il y ait aussi, entre tous les protagonistes russes et américains dans le cadre de la coalition, une action contre Al Nosra qui puisse être également efficace.»
Le 1er juin, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat américain, John Kerry avaient aussi évoqué la nécessité « d'actions communes décisives » contre le Front Al-Nosra.
Mercredi, les deux chefs d’Etat russe et américain, se sont dits aussi prêts à intensifier la coordination militaire en Syrie.
Les Etats-Unis et la Russie sont à la tête du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) qui cherche depuis quelques mois et sans véritables réussites, à trouver une solution à la crise syrienne.
Avec AFP