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Dix autres personnes ont été tuées dans des affrontements armés en Centrafrique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Seleka était une coalition de partis politiques et de forces rebelles opposés au président centrafricain François Bozizé. ©Wikipédia

Lors de violents affrontements fratricides qui ont opposé des membres d'un groupe armé dans la ville de Bambari à l'est de la Centrafrique, 10 personnes ont été tuées et 25 autres blessées, a rapporté un officier de la gendarmerie qui a préféré garder l'anonymat.

Ces accrochages ont eu lieu entre des membres du parti de l'Unité du peuple centrafricain qui sont issus des forces armées des anciens insurgés de la Seleka.

La Seleka s'est emparée du pouvoir en mars 2013 à Bangui mais, au début de l'année 2014, elle a été écartée du pouvoir par une intervention militaire internationale.

La mission de maintien de la paix de l'ONU en Centrafrique n'a pas encore réagi à ces affrontements.

Après plusieurs mois de violence, la République centrafricaine a bénéficié d'une certaine accalmie et le peuple a pu élire son nouveau président.

Pourtant, en dépit du déploiement de 12 000 Casques bleus, l'instabilité règne toujours au sein du pays.

La capitale centrafricaine, Bangui, a été le théâtre de violentes tensions et d'affrontements qui ont abouti à la mort de civils et à des attaques contres des villages.

Lundi 4 juillet, Zeid Ra'ad Al Hussein, haut commissaire des droits de l'homme auprès de l'ONU, s'est dit inquiet et a jugé nécessaire le désarmement des groupes armés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV