73 professeurs de renom de grandes universités du monde ont adressé une lettre ouverte à Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU.
La lettre porte sur le retrait du nom de l’Arabie de la liste noire des pays violant les droits des enfants suite aux pressions financières exercées par le régime de Riyad sur l’ONU.
La lettre évoque aussi le retrait du nom d’Israël d’une liste noire similaire et critique l'ONU pour en avoir fait la même chose au sujet de Riyad.
« Est-ce que l’ONU ne devrait pas contraindre l’Arabie et ses alliés à répondre des crimes de guerre qu’ils ont perpétrés au Yémen ? Si l’ONU ne remplit pas ses responsabilités, quelle instance devrait assumer cette responsabilité ? », s’interrogent-ils dans leur lettre.
Les signataires sont les professeurs d’université d'Harvard, de Columbia, de Georgetown, d'Oxford Princeton et de Cambridge. Ils se disent choqués de voir que l'Arabie saoudite a de tel pouvoir sur l’ONU et qui l’empêche de faire des documents sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.
Accusé par l'ONU de la mort des centaines d'enfants au Yémen, Riyad a bel et bien exercé des pressions sur les Nations unies, a reconnu le secrétaire général de l'organisation.
Selon Sputnik, la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite a été placée début juin sur la liste noire des pays violant les droits des enfants. Selon le document rédigé par l'ONU, les frappes de la coalition ont provoqué la mort de 60% des enfants tués dans le conflit au Yémen en 2015.