Le président de l'Union Populaire Républicaine de France, François Asselineau, a déclaré que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne porterait un coup dur au Traité de libre-échange transatlantique (TTIP).
« La décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne met en cause le Traité de libre-échange transatlantique. Je suis d’avis que le "Brexit" constitue un coup dur pour ce traité. D’une part, les Européens sont préoccupés par leur avenir et de l’autre, Donald Trump pourrait accéder au pouvoir aux Etats-Unis. L’idée d’une Europe démocratique est catégoriquement rejetée car la démocratie est possible quand il s’agit d’un seul pays alors qu’il n’existe pas de pays européen unifié. L’Union européenne trouve ses fondements dans le mensonge. La crise sévissant en Europe est l’expression d’une désobéissance civile des peuples qui ne veulent plus se laisser duper sous prétexte de la démocratie et instrumentaliser au profit d’un petit groupe d’opportunistes. »
Par ailleurs, le président du Comité des affaires étrangères du Conseil russe de la Fédération, Konstantin Kossatchev, a déclaré, lors d’une interview accordée à l’agence de presse Sputnik, que le "Brexit" avait asséné un coup très dur à l’Union européenne.
« La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne met en évidence un profond fossé entre les ambitions des élites politiques qui sont pour le développement du projet d’Europe et les inquiétudes croissantes des peuples croyant qu’un tel projet ne leur apporterait rien ».
Le Traité de libre-échange transatlantique est un accord signé entre l’Union européenne et les Etats-Unis, prévoyant l’accélération de la croissance économique et commerciale des deux parties.
Ce traité donnerait un coup de pouce aux économies européenne, américaine et celles d’autres pays du monde, à en croire la Commission européenne.
Les détracteurs du TTIP y sont hostiles puisqu’ils voient en ce traité, un accord secret signé entre les responsables d’Etat et les compagnies multinationales si bien que les législateurs se plaignent que les Parlements n’ont pas eu l’occasion de l'examiner.
