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Les conditions d'Ansarallah pour avancer le processus de paix au Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les négociations pour la paix au Yémen au Koweït, le 21 avril 2016. ©AFP

Mohammed Abdessalam, qui dirige la délégation d’Ansarallah lors les négociations de paix pour le Yémen, a déclaré que le mouvement yéménite rejetterait toute initiative qui ne soit pas conforme à "la volonté du peuple".

Mohammed Abdessalam a ensuite évoqué la décision d’Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, émissaire de l’ONU pour le Yémen, de publier un document de base pour régler la crise au Yémen, et a proposé qu'un tel document devrait prévoir un accord sur la formation d’un gouvernement provisoire, la levée de l'embargo et la fin des hostilités.

Par ailleurs, le vice-ministre koweïtien des Affaires étrangères, Khaled Suleiman Al-Jarallah, dont le pays est hôte des négociations de paix pour le Yémen, a déclaré que le dialogue inter-yéménite se poursuivait, selon lui, dans une bonne direction.

De son côté, l’émissaire de l’Organisation des Nations unies pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a estimé que la réunion entre la délégation soutenue par Riyad et celle d’Ansarallah était "efficace et constructive".

« Les deux parties ont discuté de la formation des comités militaires et sécuritaires », a-t-il ajouté.

L'ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement démissionnaire du Yémen, qui est le chef de la délégation soutenue par Riyad, estime que l’émissaire de l’ONU proposera son nouveau plan dans deux jours. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV