Selon l'agence iranienne Mehr, malgré une crise économique générale en Algérie, en raison de la baisse des revenus provenant de la vente de pétrole et de gaz, le gouvernement d'Alger a décidé d'augmenter ses achats d'armements.
Dans ce cadre, Alger propose à la Russie plusieurs nouveaux contrats d'armements, dont celui des systèmes antiaériens S-400.
Sergueï Tchemezov, directeur général de la corporation d’Etat Rostec, a confirmé la demande d'Alger concernant le système S-400. Il a ajouté que Moscou avait reçu aussi des demandes algériennes pour des missiles sol-air Buk-M2E et Antey-2500.
Le directeur général de Rostec a ajouté que la demande algérienne portait aussi sur l'achat de systèmes antiaériens Tor, de bombardiers SU-24, d'hélicoptères MI-28, de chars T-90 et de véhicules blindés BMP-T Terminator.
Jusqu'à présent, la Russie n'a livré ses systèmes S-400 à aucun pays étranger. La Chine a signé un contrat avec Moscou à cet effet, mais M. Tchemezov a souligné que ces systèmes ne seront pas livrés à Pékin avant 2018.
L'Algérie, quant à elle, possède déjà des systèmes S-300, ce qui laisse envisager que ce pays pourra facilement avoir accès aux systèmes S-400. Selon des experts, l'accès à ce type de matériel sophistiqué augmentera le poids militaire du pays et pourrait entraîner le Maroc dans une course aux armements.