Actuellement en tournée en Europe, Mohammad Javad Zarif a déclaré hier mercredi depuis Stockholm où il tenait une conférence de presse: « Nous quitterons l’Irak dès que les Irakiens, eux-mêmes, nous le demanderont. Tant qu’ils nous solliciteront, nous les aiderons dans leur lutte contre le terrorisme. »
L’Arabie saoudite a condamné dimanche l’Iran de semer la haine et la zizanie en Irak, et d’envoyer des milices dans ce pays. Elle a en plus enjoint à l’Iran d’arrêter de se mêler des affaires de ses pays voisins.
« Ces paroles sont vides et insolentes », a déclaré M. Zarif en réaction aux déclarations d'Adel al-Jubeir.
Il n’est pas utile de rappeler que Téhéran et Riyad, l’alliée historique de Washington, campent sur des positions différentes quant aux crises qui frappent la région, notamment en Syrie et au Yémen.
L’Iran a envoyé des conseillers militaires en Irak et en Syrie pour appuyer les armées irakienne et syrienne dans leur lutte contre les groupes terroristes.
Quant à l’Arabie saoudite, elle participe à la coalition anti-Daech présidée par les Etats-Unis qui intervient aussi dans ces deux pays.
Zarif a conclu : « Je suis convaincu que plus vite l’Arabie Saoudite comprendra que Daech est la plus grande menace qui plane sur l’Arabie même et tous les autres pays du monde, plus vite, nous arriverons à enrayer ce fléau dans la région mais aussi à travers le monde. »