Barack Obama est arrivé à Hiroshima plus de 70 ans après les bombardements atomiques sur la ville.
Il a rendu hommage à tous les innocents morts lors de la Seconde guerre mondiale avant de déposer une gerbe sur le mémorial d'Hiroshima.
« Il y a 71 ans, la mort est tombée du ciel », a déclaré le locataire de la Maison Blanche devant le mémorial aux victimes de la bombe larguée par les Etats-Unis sur la ville, le 6 août 1945.
Le déplacement du président des Etats-Unis, Barack Obama, à Hiroshima, première visite d’un président US dans cette ville nippone, reste une source de polémique.
A noter que le président des Etats-Unis a déclaré, le 23 mai, à la chaîne japonaise NHK qu’il ne présentera pas d’excuses pour la bombe atomique qui a dévasté entièrement la ville d’Hiroshima, laissant au moins 140.000 morts.
Il a justifié sa décision en disant que les dirigeants devaient prendre toutes sortes de décisions en temps de guerre.
Le déplacement de Barack Obama a suscité des manifestations de protestation d’envergure.
Certains Japonais voudraient voir le président américain visiter le musée d’Hiroshima, qui avait « profondément ému » son secrétaire d’Etat, John Kerry.
Le directeur du musée voudrait « qu’il voie ce qui est arrivé aux enfants d’Hiroshima, et qu’il nous dise ce qu’il ressent. Pas en tant qu’homme politique, mais en tant que père ».
La visite de Barack Obama à Hiroshima s’effectue en marge du sommet de deux jours du G7 qui est en cours depuis jeudi au Japon avec pour thème la croissance mondiale atone, la lutte contre le terrorisme ou encore les migrations.
Les dirigeants des sept pays les plus industrialisés du monde, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Canada, participent à ce sommet ultra-sécurisé sur l’île d’Ise-Shima.