« Si le gouvernement d’union nationale libyen le demande, l’OTAN sera prête à intervenir en Libye », a souligné le secrétaire général de l’Alliance atlantique.
Le Premier ministre italien Matteo Renzi avait déjà confié à la télévision Repubblica que son pays n’avait pas l’intention d’envoyer de troupes en Libye et qu’il plaidait pour des moyens diplomatiques.
Selon Renzi, toute décision liée à l’envoi de forces italiennes à l’étranger doit être confirmé au Parlement italien.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré dans une conférence de presse conjointe avec Matteo Renzi que l’Alliance atlantique était disposée à aider la Libye pour améliorer son système défensif à condition que le nouveau gouvernement d’union le demande.
« Récemment, j’ai discuté avec le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj des modalités d’une aide de l’OTAN à ce pays. », a-t-il ajouté.
Pour mémoire, le groupe terroriste Daech actif en Syrie et en Irak a profité du chaos dans lequel est plongée la Libye depuis la révolte qui a mis fin au règne de Kadhafi en 2011 pour s’implanter dans ce riche et vaste pays pétrolier. Il y disposerait de 3.000 à 5.000 éléments, des étrangers pour la plupart.