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Une Nouvelle Coalition composée d’Arabie saoudite, du Qatar et de la Turquie contre la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo-Illustration de Malek Salman, Erdogan et Al-Thani.

Selon l’agence de presse iranienne FARS citant le site al Khalij Online, l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar ont constitué ensemble une coalition et ont entrepris une politique avec encore plus d’élan qu’avant pour essayer de détruire le gouvernement syrien.

Le site ajoute que cette coalition semble être convaincue que Bachar Assad n’aurait plus d’avenir en Syrie et qu’elle fera en sorte que les opposants armés en Syrie trouvent encore plus d’occasions pour obtenir des victoires contre l’armée syrienne.

Le directeur général du journal Asharq a prétendu lui : « Aujourd’hui, la région a besoin de cette coalition tripartite pour mettre fin à la crise syrienne de façon réelle et non superficielle. Nous avons été témoins de cette coopération au cours de la dernière réunion à Vienne. »

L’ex-Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu avait déclaré le 30 novembre 2015 que la Turquie commencerait de nouvelles opérations avec l’Arabie saoudite et avec le soutien de la Communauté internationale, pour lutter contre Daech.  

 

Un des journalistes du Washington Post, David Ignatus a écrit : « Ces 3 pays ont réussi à constituer la plus grande coalition des forces d’opposition armées en Syrie sous le nom de Jish al-Fath. La Turquie a permis aussi que plus d’armes arrivent aux mains (des soldats) de cette coalition dans les provinces d’Idlib et dans les régions au nord et à l’ouest de la Syrie. » 

Il a ajouté que l’actuel changement des règles du jeu n’était pas dû seulement à cette coalition mais que l’Amérique envisageait aussi l’instauration d’une zone interdite au vol sur la frontière syro-turque.

Washington prétend que l’objectif poursuivi est la création d’une zone de refuge pour les syriens déplacés afin qu’ils puissent retourner un jour dans leurs maisons, encore faut-il ne pas confondre maison et ruine !  

Al Khalij Online a ajouté que la nouvelle coalition essayait de choisir des leaders de remplacement qui en cas de chute du gouvernement syrien puissent diriger la transition politique dans le pays.

Le voyage de Recep Tayyip Erdogan à Doha se comprend beaucoup mieux alors. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV