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L’application de l’accord nucléaire nécessite des actions pratiques (Zarif)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Point de presse entre Mohammad Javad Zarif et son homologue néo-zélandais Murray McCully, le 21 mai 2016 à Téhéran. ©Farsnews

« Le communiqué publié en marge de la rencontre avec John Kerry à New York et celui des ministres des États-Unis et de la troïka européenne à Bruxelles témoignent du fait que ces pays-là ressentent la nécessité de tenir leurs engagements envers l’application du Plan global d’action conjoint mais que cela exige aussi des actions pratiques de leur part », a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères.

Mohammad Javad Zarif a tenu à faire allusion aux accords conclus en vue d’accomplir des mesures pratiques et de supprimer les obstacles aux coopérations bancaires de l’Iran. Il a ajouté :

« Nous ne sommes pas encore arrivés au point que nous aurions dû atteindre, il faut donc que les États-Unis fassent des efforts supplémentaires. »

M. Zarif, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue néo-zélandais, Murray McCully, a déclaré que l’Iran avait enregistré des succès considérables en ce qui concerne l’avancement des objectifs économiques grâce à l’application des politiques de "l’Économie de résistance".

Selon ce dernier, un grand nombre d’entreprises étrangères se sont montrées intéressées pour coopérer avec la RII, et la présence de nombreuses grandes entreprises étrangères en Iran en compagnie de leurs délégations politiques vient confirmer cette réalité.

Le chef de la diplomatie iranienne a rappelé que les obstacles qui ont barré la route, tout au long de ces dernières décennies, à la coopération économique entre l’Iran et d’autres pays découlaient de la politique hostile des États-Unis et des sanctions américaines et occidentales, qui aujourd'hui s’amenuisent petit à petit.

Dans une autre partie de ses propos, le patron de la diplomatie iranienne a fait allusion au soutien apporté par la Nouvelle-Zélande au Plan global d’action conjoint, en disant que lors de la ratification du PGAC au Conseil de sécurité, le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Murray McCully, était le président en exercice du Conseil qui a plaidé pour l’application juste et correcte des articles de l’accord nucléaire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV