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Départ d’Assad: les Européens dépités

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Rencontre de Barack Obama avec Vladimir Poutine à Antalya, le 16 novembre 2015. ©AP

« Les pays européens sont dépités par l’échec de Washington de renverser le président syrien », disent des diplomates européens.

« L’administration américaine n’est pas arrivée à convaincre Moscou de soutenir les tentatives en cours pour renverser Bachar Assad en Syrie, et cet échec a déçu les pays européens qui se sentent mis à l’écart des initiatives visant à mettre fin à la guerre en Syrie », a rapporté Reuters citant des diplomates européens.

Philip Gordon, ancien membre du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis, dit : « Certains politiciens ont minimisé la volonté de la Russie d’empêcher la chute du gouvernement syrien, tandis que les Russes avaient explicitement annoncé qu’ils ne permettraient pas le renversement de Bachar al-Assad ».

Par ailleurs, un diplomate de l’Organisation des Nations unies a déclaré, sous le sceau de l’anonymat, que les Européens étaient réticents quant à l'éventualité d'un accord entre les Etats-Unis et la Russie concernant le départ du président syrien.

« Il existe des initatives grâce auxquelles nous pouvons préparer le départ d’Assad et la transition politique en Syrie. Cela donnera aux groupes d’opposition une raison pour qu'ils cessent les hostilités et acceptent le dialogue », affirme la même source.

« Certains disent que la coopération entre Moscou et Washington a abouti à la conclusion des accords de cessez-le-feu et à l’émission des résolutions au Conseil de sécurité. Or, le désaccord entre le Kremlin et la Maison Blanche, sur le départ d’Assad, est tellement sérieux qu’on ne peut pas imaginer facilement sa réalisation. L’impasse des négociations pour la paix en Syrie en est d'ailleurs un symptôme », a ajouté l'analyste de Reuters.       

     

    

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SOURCE: FRENCH PRESS TV