Dans un discours à Ankara, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que l'armée de son pays menait des préparatifs pour "nettoyer" le côté syrien de la frontière de la présence des éléments de Daech, en raison des attaques des terroristes contre la ville frontalière de Kilis.
En reprenant ses propos de dimanche dernier à Istanbul, le président Erdogan a accusé de nouveau la coalition anti-Daech dirigée par les Etats-Unis d'avoir "laissé seule" la Turquie devant Daech.
Depuis le début de l'année, les tirs attribués à Daech sur la ville turque de Kilis ont fait au moins 21 victimes.
Le président turc essaie depuis longtemps de convaincre la communauté internationale de la nécessité de l'établissement d'une zone tampon à l'intérieur du territoire syrien pour assurer la sécurité de ses frontières.
"Laissez-moi dire que nous n'hésiterons pas à prendre seuls les mesures nécessaires", a-t-il ajouté, en faisant allusion à la probabilité d'une intervention militaire en Syrie sous le prétexte de la lutte contre Daech.