Les terroristes ont tiré une attaque à la roquette contre un hôpital à Alep. Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné l’usage des civils comme bouclier humain par les terroristes.
Le mardi 3 mai, le Conseil de sécurité a dénoncé, dans un communiqué, toute attaque contre les centres médicaux d’Alep ainsi que le massacre des malades et du personnel des hôpitaux.
Ce mardi, les terroristes ont tiré des roquettes artisanales sur un hôpital à Alep.
Dans la foulée, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a demandé au Conseil de sécurité de faire plus qu’une simple condamnation.
En vertu des conventions internationales, les journalistes et le personnel des centres médicaux doivent être épargnés des attaques dans les zones de conflit.
Dès l'instauration de la trêve en Syrie, les terroristes ont commencé à attaquer les positions de l’armée dans le sud d’Alep. L’armée syrienne combat les terroristes afin de protéger les régions récemment libérées.
Selon des sources hospitalières, le bilan des victimes de l’attaque terroriste contre un hôpital d’Alep s’est alourdi, dépassant les 28 morts.
Ce mardi, les terroristes du Front al-Nosra ont tiré plus de 65 obus de mortier sur les quartiers civils d’Alep.
Le ministre syrien de l’Information, Omran Al-Zoubi, affirme que les commandants militaires de l’Arabie saoudite et de la Turquie ordonnent aux groupes armés d’attaquer les positions de l’armée et zones civiles à Alep. Il pointe du doigt ces deux pays en tant que responsables de ce bain de sang.