Le ministre syrien de l’Information, Omran Zou’bi, a qualifié de crimes de guerre flagrants les attaques terroristes de ces derniers jours contre des zones résidentielles à Alep.
« Les attaques terroristes de ces derniers jours contre des zones résidentielles à Alep sont considérées comme des crimes de guerre flagrants et il ne reste plus rien à prouver, a martelé le ministre syrien. Les récentes attaques terroristes lancées contre Alep s’inscrivent dans le cadre d’un complot turco-saoudien ainsi que des puissances qui soutiennent et protègent sur l’échiquier mondial le terrorisme ».
« Des groupes terroristes ont recouru l’usage des armes prohibées à l’encontre de la population d’Alep et à l’heure actuelle les enquêtes sont en cours pour faire la lumière sur ces nouvelles armes meurtrières tirées en provenance du secteur ancien d’Alep ou de la localité de Bani-Zeyd », a-t-il fait remarquer.
« Les Etats-Unis et l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura ont fermé leurs yeux sur le massacre des civils et la démolition de leurs habitations. En raison de leurs soutiens partiaux au terrorisme, l’administration américaine et l’Occident n’entendent pas présenter le responsable du massacre des civils à Alep et dans d’autres régions syriennes », a-t-il renchéri.
Quant aux allégations des opposants concernant les frappes aériennes du gouvernement syrien contre un hôpital dans le quartier d’al-Sukkari, Omran Zou’bi a réaffirmé qu'il n’existe aucun hôpital dans ce quartier.
Sur ce fond, le gouvernement de Damas a démenti les rapports de divers médias prétendant que l’aviation syrienne avait pris pour cible un hôpital dans le quartier d’al-Sukkari. Le ministère russe de la Défense a également balayé d’un revers de main le raid des chasseurs syriens contre un hôpital.