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Le verdict du tribunal américain n'a aucun rapport avec le Plan global d'action conjoint

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Zarif ne reconnaît pas la légitimité de la Cour suprême américaine.

Certains ayant tenté de tirer prétexte du verdict de la Cour suprême américaine pour remettre en cause le Plan global d'action conjoint, la Banque centrale iranienne, par la voix du directeur du service de l'examen des dossiers juridiques, Hamid Ghanbari, a essayé de jeter un éclairage sur les deux dossiers en les différenciant.

Voici un extrait de ses propos :

Les États-Unis, à travers cette décision, se définissent comme l'un des pays les moins sûrs pour conserver les avoirs monétaires des banques internationales.

Le Plan global d'action conjoint comporte un certain nombre d'engagements vis-à-vis de l'Iran, et les verdicts venant d'être prononcés par des tribunaux américains ne concernent en rien ce plan.

Partant, non seulement la façon dont les États-Unis ont procédé dans cette affaire, en prononçant de tels votes contre l'Iran, montre à quel point de tels agissements contreviennent au droit international, mais cela va aussi à l'encontre des principes de base sur lesquels est fondé le système juridique de ce pays.

Ces deux dossiers et leur évolution respective constituent chacun deux cas de figure diamétralement différents n'entretenant entre eux aucun rapport et ne pouvant par là n'avoir aucun effet ni sur la forme ni sur le fond des engagements concernant la levée des sanctions, et perdre de vue cette simple réalité peut impacter le bon déroulement de la mise en œuvre dudit plan.  

Mercredi dernier, la Cour suprême américaine a voté en faveur du prélèvement d'une somme de 2 milliards de dollars sur les avoirs gelés de l'Iran, prétextant vouloir payer des réparations aux personnes qu'ils ont fallacieusement qualifiées de victimes des attentats perpétrés par l'Iran.

Le verdict qui vient de tomber contraint l'Iran à payer des indemnisations aux victimes d'un attentat à la bombe qui a eu lieu dans la base américaine de Beyrouth, alors que l'Iran a démenti formellement toute implication dans cette explosion ayant causé la mort de 241 soldats américains.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, en réaction à cette prise de position, affirme que Téhéran ne reconnaît pas la légitimité du vote de la Cour suprême américaine à l'encontre de l'Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV