Le chef de la délégation du gouvernement syrien, chargé de mener les discussions à Genève a souligné que le processus du dialogue inter-syrien est systématiquement entravé par l'Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar.
En réaction aux tentatives de l'opposition qui cherche à faire suspendre les négociations, Bachar al-Jaafari a déclaré:
"Les opposants ne sont pas seuls à prendre des décisions politiques, et ils sont téléguidés par l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar qui ne souhaitent pas voir la réussite du plan de la cessation des hostilités. Ils font donc tout pour mener les négociations à l'échec."
Il a ajouté que le régime saoudien et ses alliés étaient mécontents des succès de l’armée syrienne dans sa lutte antiterroriste.
Bachar al-Jaafari a déclaré ensuite que le sort politique du président Bachar al-Assad ne pouvait pas faire l'objet de discussions à Genève:
"La délégation du gouvernement syrien fera de leur mieux pour parvenir à un accord pour la formation d'un gouvernement élargi présidé par Bachar al-Assad."
Il s’est dit contre toute tentative d’ingérence de la part des pays étrangers. "Le gouvernement syrien souhaite un accord syro-syrien sans laisser aucune place aux ingérences des pays comme l’Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar, la France, l’Angleterre, et les États-Unis. Nous formerons à l’avenir un gouvernement d’union nationale qui sera composé de représentants des partis d'opposition et des partis indépendants", a-t-il ajouté.