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Washington reste campé sur sa politique d’iranophobie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette image, publiée par le département américain à la Défense, montre le chef du Pentagone Ashton Carter et le secrétaire philippin à la Défense nationale Voltaire Gazmin (2 D) près du porte-avions USS Stennis, le 15 avril 2016. ©AFP

En visite dans une base aérienne en banlieue d’Abou Dhabi, le chef du Pentagone s’est adressé aux forces américaines en ces termes : « Vous avez été déployés ici pour combattre l’influence de l’Iran dans la région. Vous faites partie d’un système de dissuasion ».

Devant les militaires US, déployés dans une base aérienne à Abou Dhabi, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a prétendu que les contingents US avaient été déployés à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, dans l’objectif de créer une force de dissuasion face à l’Iran.

Ashton Carter, qui s’est rendu dans la région pour s’entretenir avec les responsables politiques et militaires des émirats arabes du golfe Persique, s’est exprimé, dans la base aérienne d'Al-Dhafra, sur les responsabilités et les missions des contingents US.  

« Vous travaillez coude-à-coude avec nos amis dans la région, contre l’influence de l’Iran », a-t-il prétendu.

Le chef du Pentagone a dit que la signature de l’accord nucléaire n’avait pas complètement exclu une éventuelle attaque contre l’Iran.

« Nos alliés dont les Emirats arabes unis sont préoccupés quant aux mesures que pourrait prendre l’Iran », a-t-il prétendu.

Les Etats-Unis tentent, depuis longtemps, de faire croire que l’Iran constituerait une menace pour la sécurité de la région dans l’objectif de pouvoir vendre leurs armes et équipements militaires aux voisins arabes de l'Iran. Autrement dit, la politique d’iranophobie de Washington l’aide à pomper de grosses sommes d'argent via de multiples méga-contrats signés avec les monarchies arabes.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV