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La destitution du président du Parlement fait partie d'un plan prémédité (députée irakienne)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les législateurs irakiens répondent aux questions des journalistes, après une séance au Parlement à Bagdad, le 14 avril 2016. ©AFP

Une députée du bloc al-Mavaten au Parlement irakien a qualifié d’illégal le sit-in des députés, disant que la destitution du président du Parlement faisait partie d'un plan prémédité qui déboucherait sur le chaos politique en Irak et serait un service rendu aux terroristes.  

Selon l’agence de presse Fars, la députée Hamdiya al-Husseini a estimé que le sit-in des députés et la séance parlementaire destinée à destituer le président et ses adjoints étaient complètement illégaux.

Selon elle, la tension actuelle prévalant au Parlement irakien est due à la réaction de certains députés à l’ajournement du processus de la prise de vote concernant le nouveau cabinet de Haïdar al-Abadi, mais le fait de destituer la direction du Parlement lors d’une séance plénière était un plan prémédité et organisé d'avance.

« Le quorum requis de 165 élus n'avait pas été atteint. La session qui s'est tenue en l'absence de la présidence du Parlement est contraire à la Constitution, et n'a pas assuré le quorum nécessaire », a-t-elle affirmé.

Elle a ajouté que la collecte de signatures pour destituer la direction du Parlement devait être mise au vote lors d’une séance officielle. En ce qui concerne l’appel lancé par les députés qui ont observé le sit-in, à changer les chefs des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, cette députée du Parlement irakien a indiqué que ce processus nécessitait des mécanismes légaux dont la motion de censure et la réquisition du quorum légal.

Elle a appelé les députés protestataires à entamer les négociations pour éviter tout chaos politique en Irak sur fond de la lutte contre le terrorisme.

Le 31 mars, le Premier ministre irakien avait présenté une liste de 13 candidats au Parlement qui l'a rejetée. Mais les puissants blocs politiques ont par la suite proposé leurs propres candidats, changeant, sur une nouvelle liste, la plupart des noms suggérés par Haidar al-Abadi.

Pour rappel, les députés irakiens ont voté jeudi la destitution du président du Parlement Salim al-Jabouri et de ses deux adjoints. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV