Le bureau des Nations unies en Palestine occupée a annoncé que 75.000 Palestiniens dont les maisons avaient été détruites en été 2014 par Israël, ont un besoin urgent d'hébergement.
Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Palestine occupée a affirmé que plus de 80% des familles palestiniennes déplacées, victimes des attaques de l'armée israélienne en été 2014, étaient endettées et que 85% d’entre elles ont des difficultés à subvenir à leurs besoins alimentaires, fait savoir la chaîne Al Alam.
Selon ce rapport, au moins 62.5% des familles palestiniennes sont locataires et quelque 50% d’autres vivent avec la peur d’être expulsées.
" La situation des femmes et des jeunes filles déplacées est préoccupante. Car la quasi-majorité des familles déplacées sont privées de sécurité et de soutiens psychologiques adéquats, d’autant plus que certaines vivent sous des tentes, des habitations de fortune ou sont sans-abri ", a précisé Robert Piper, le coordinateur de l'ONU pour les questions humanitaires dans les Territoires palestiniens.
« Après avoir écouté les propos de plus de 16 mille familles déplacées dans la bande de Gaza, il est désormais clair qu’elles se trouvent dans des conditions déplorables et qu’elles ont besoin d’un soutien international pour alléger leur souffrance », a-t-il déploré.
Les aides financières destinées à la reconstruction des 6.600 maisons sont insuffisantes. " Sans un soutien financier considérable, les souffrances et les malheurs des sans-abris palestiniens ne seront pas allégés", .