En 1945, le bombardier américain Enola Gay larguait la bombe "Little Boy" sur Hiroshima qui tuait des milliers de personnes. 71 ans plus tard, John Kerry est le plus haut responsable gouvernemental des Etats-Unis à avoir jamais visité Hiroshima.
Trois jours après Hiroshima, une seconde bombe atomique américaine est largué sur la ville de Nagasaki, dans le sud de l'archipel. 74 mille habitants sont instantanément tuées et 80% des bâtiments sont détruits.
Les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki ont eu lieu durant la Seconde Guerre mondiale sur ordre du président américain de l’époque, Harry Truman. Il s’agit des seules attaques atomiques qu’ait connues jusque-là notre monde. Au total, près de 220 mille personnes ont été tuées et les deux villes ont été détruites.
Le voyage de Kerry à Hiroshima viserait à préparer la venue d’Obama qui sera le premier président américain à visiter la ville frappée de plein fouet par l'extravagance américaine.
Il s’agit aussi du premier voyage effectué par un chef de la diplomatie américaine depuis les bombardements atomiques à Hiroshima et Nagasaki.
Obama doit voyager au Japon les 26 et 27 mai 2016 pour assister aux réunions des chefs de la diplomatie du G7 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Canada).
John Kerry ainsi que les autres ministres des Affaires étrangères du G7 devraient se rendre au mémorial de la ville martyre dans un parc au cœur duquel se trouve le dôme d'un bâtiment en ruine, brûlé par l’attaque atomique et transformé en musée.
Le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida, en tant que représentant du seul pays de l’histoire mondiale à avoir été victime d’une attaque atomique, espère que cette occasion permettra la promulgation de "l'accord d’Hiroshima" qui préconise le désarmement nucléaire.